RETOUR SUR LES DEUX PREMIÈRES ANNÉES DU FONDS DES LUTTES

Sur ses deux premières années, le fonds des luttes a été saisi de 35 demandes de soutien. Afin d’apporter une demande juste et adéquate, se doter de moyens efficaces et équitables de décision, le Fonds des luttes s’est doté d’une charte et de règles précises d’attribution ainsi que d’un fonctionnement interne plus précis. Le fonds peut ainsi se prévaloir de décisions éclairées mais également éclairantes pour les collectifs dont la sollicitation ne conviendrait pas aux principes qu’il s’est donné.

RETOUR SUR LES

DEUX PREMIÈRES

ANNÉES DU FONDS

DES LUTTES

Sur ses deux premières années, le fonds des luttes a été saisi de 35 demandes de soutien. Afin d’apporter une demande juste et adéquate, se doter de moyens efficaces et équitables de décision, le Fonds des luttes s’est doté d’une charte et de règles précises d’attribution ainsi que d’un fonctionnement interne plus précis. Le fonds peut ainsi se prévaloir de décisions éclairées mais également éclairantes pour les collectifs dont la sollicitation ne conviendrait pas aux principes qu’il s’est donné.

LUTTES ET COLLECTIFS SOUTENUS

Parmi les différents besoin de soutien auxquels le Fonds des luttes a pu répondre, il y a de nombreuses demandes afin d’assurer des rencontres entre collectifs.

LUTTES ET

COLLECTIFS

SOUTENUS

Parmi les différents besoin de soutien auxquels le Fonds des luttes a pu répondre, il y a de nombreuses demandes afin d’assurer des rencontres entre collectifs.

Des week-end d’organisation …

  • C’est le cas notamment de la coalition des Résistances Aux Fermes Usines (RAFU) qui a pu se réunion lors d’un week-end rassemblant plus d’une dizaine de collectifs en lutte partout sur le territoire contre des projets de fermes usines. La coalition a pu y peaufiner son plan d’action permettant d’allier plaidoyer avec une rencontre retentissante à l’Assemblée Nationale et mobilisation le 17 octobre dernier.
  • Mais aussi de la coalition de la Déroute des routes qui a organisé une rencontre permettant à plus d’une vingtaine de collectifs d’échanger et de poser les jalons d’une campagne de mobilisation qui a duré tout l’automne 2023.
  • Les luttes forestières ont elles aussi demandé un financement pour leur deuxième rencontre nationale, permettant notamment de relancer la coalition qui avait vu son activité ralentir ces dernier mois
  • Les luttes contre les carrières ont reçu un financement pour leur première rencontre de coalition et s’organiser sur le temps long.
  • C’est le cas aussi d’un collectif international Stop Croisières dont la rencontre se tenait à Marseille en 2024.
  • Mais aussi de réseaux de soutien aux luttes comme le réseau Mutin-es qui met les thématiques du soin au coeur de nos luttes, actions et événements.

mais aussi des rencontres de plus grandes ampleurs

  • Le Fonds des luttes a aussi financé une avance à la rencontres des Résistantes de l’été 2023, permettant de réunir des centaines de collectifs et des milliers de personnes pour 4 jours d’échanges, de formations, de partage et de festivités sur le plateau du Larzac.
  • Les rencontres paysannes à Bure qui permettent des liens toujours renforcés entre nos collectifs et les luttes agricoles ont rassemblé des centaines de personnes durant 10 jours au cours du même été 2023.
  • Enfin le Fonds des luttes a participé à financer le Village de l’eau à l‘été 2024 qui a aussi réuni des milliers de personnes et collectifs autour de dizaines de thématiques de lutte nationales mais également internationales lors de 4 jours rythmés par des formations et conférences.

Le Fonds des luttes a aussi été un pilier pour les réseaux de soutien aux luttes, ces réseaux plutôt récents, rassemblent des militant.es autour de compétences ou d’une activité qui est support et essentielle à la lutte quotidienne contre les projets imposés et polluants.

  • Ainsi sur divers plans le Fonds des luttes a pu financer la coalition des Naturalistes des Terres, un groupe rassemblant près d’une centaine de naturalistes au service des luttes, permettant, des inventaires, des formations, mais aussi d’étayer les recours juridiques si précieux aux luttes. Grâce au fonds des luttes les Naturalistes des Terres ont pu développer des outils et des moyens pertinents d’action.
  • De la même façon le fonds a pu financer une rencontre sur la thématique du soin dans nos luttes, une préoccupation qui touche au coeur de la résilience des luttes dans des contextes parfois éprouvants et risqués de lutte.
  • En épaulant les rencontres paysannes à Bure ou les Résistantes sur le Larzac à l’été 2023, des événements essentiels et structurants pour penser nos luttes, notamment en lien avec les travailleur-euses de la terre et dans une articulation toujours plus forte entre défense des terres et agriculture paysanne, le Fonds a permis à des réseaux nourriciers des luttes de se constituer, se renforcer. C’est dans cette même optique que le fonds a aussi soutenu la dynamique des greniers des soulèvements qui vise à établir un réseau paysan de soutien aux luttes sur tous les territoires.
  • Ces évènements ont aussi permis de structurer et renforcer des collectifs et réseaux logistiques comme les mutuelles de matériel qui soutiennent les luttes par une mise à disposition de structures, outils et matériels souvent coûteux à obtenir autrement.
  • Le Fonds des luttes a participé au lancement d’un réseau de cantine du sud ouest, ce réseau a pu se lancer à l’occasion des Résistantes, en fournissant pas moins de 18 000 repas aux personnes venues de toute la France participer aux rencontres des luttes locales. Sur cette même thématique cantinière, le Fonds a soutenu la réalisation d’un atelier collectif de fonderie afin qu’un réseau international de cantine puisse auto-produire casseroles et autres ustensiles essentiels au ravitaillement de nos luttes.

Enfin, pour les 5 demandes pour lesquelles le Fonds des luttes ne s’est pas senti légitime, l’équipe a pu échanger avec les collectifs demandeurs afin de les orienter vers d’autres structures ou leur suggérer de réitérer leur demande épaulée d’une coalition de luttes.

Ce sont donc une vingtaine de demandes qui ont pu être satisfaites par le Fonds des luttes sur sa première année et une dizaine sur le premier semestre 2024, en finançant les moyens de rencontre, de structuration ou les outils des réseaux et soutien aux luttes, l’équipe du fonds est plus que jamais persuadée qu’il participe ainsi à fonder le réseau de résistances aux projets imposés et polluants dont nous avons besoin.

LE FONDS

EN CHIFFRES

En 2023 le fonds a répartit 38 000 euros pour 19 demandes adressées au fonds par :

LE FONDS EN CHIFFRES

En 2023 le fonds a répartit 38 000 euros pour 19 demandes adressées au fonds par :

Fonds des Luttes

En octobre 2024 le fonds a répartit 41 000 euros pour 15 demandes adressées au fonds par :

Fonds des Luttes