Notre but à terme est que cet outil soit à disposition et géré par un maximum de luttes elles-mêmes. En effet, qui mieux que les collectifs connaissent les difficultés qu’il y a à se battre contre les projets imposés et polluants?

L’équipe du fonds se chargera des collectes de financements et de la communication de celui-ci, avec le soutien des « parrains et marraines » du fonds.

La partie « redistribution » est prise en charge par le conseil d’administration du fonds qui sera constitué de représentant.es des luttes locales, en particulier de coalitions de luttes, et de personnes ressources dont l’expérience et les compétences leur permettent d’être légitimes dans l’action de redistribution des fonds aux mobilisations des luttes.

Le fonds permettrait de financer les coalitions de luttes, les rencontres entre ces collectifs, des formations, du matériel pérenne, mais aussi leurs outils de communication ou d’organisation.

L’association est à l’origine du fonds, et l’équipe de l’association contribue au travail quotidien du fonds, néanmoins les organes de gouvernance sont bien différents de ceux de l’association. Ainsi les personnes composant le conseil d’administration du fonds ne sont pas impliquées dans les organes de décision de l’association Terres de luttes.

L’objectif de Terres de Luttes ? Qu’un maximum de luttes locales gagnent à travers la France et que toutes celles et ceux qui entrent en lutte aujourd’hui puissent se sentir épaulé·es, relayé·es et formé·es pour amplifier leur action.

Terres de Luttes épaule à leur demande les collectifs dans le développement de leurs luttes en leur proposant des formations (communication, juridique, financier…), des conseils, en créant des liens et des actions inter-luttes et en soutenant l’émergence d’un nouveau récit, celui d’un monde juste et soutenable défendu par ses habitant·e·s.

Créer ce fonds permettra de combler un autre besoin des luttes : celui du financement. En effet les recours juridiques, l’organisation de rencontres et mobilisations, ainsi que les supports de communication représentent des coûts que les collectifs ont souvent du mal à assumer.